Calendrier de l’Avent Ateliers Amasco
Cette année, Amasco a lancé son propre calendrier de l’avent ludique et pédagogique.
Seul, entre amis et/ou en famille, découvrez les activités Noël !
Bon courage à tous !
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Depuis des années, les enquêtes PISA ont révélé que le système éducatif français était champion des inégalités scolaires. Parmi tous les pays étudiés, c’est l’un des systèmes scolaires où l’origine sociale des élèves a le plus d’impact sur sa réussite scolaire.
Crédits : Simon Grass
L’association SynLab est née en 2012 d’une idée simple et forte : les enseignants sont la meilleure chance de réussite pour les jeunes défavorisés. Sa mission ? Soutenir les enseignants et les directeurs d’établissements, afin de favoriser la réussite scolaire des 12 millions d’élèves français.
Dans l’optique d’un changement à grande échelle, SynLab fait le lien entre les acteurs de terrain et les décideurs éducatifs. L’enquête SynLab s’inscrit dans cette démarche d’évolution du système éducatif actuel.
En juillet 2021, SynLab a enquêté sur les pratiques pédagogiques et les inégalités scolaires auprès de 826 enseignants expérimentés, en cycle primaire et secondaire. Parmi eux, plus de 20% sont concernés par l’éducation prioritaire. L’objectif ? Identifier les croyances et pratiques professionnelles dans la lutte contre les inégalités scolaires.
Croire en la méritocratie, c’est croire que la réussite ou l’échec scolaire est essentiellement lié aux efforts fournis par l’élève. Seulement 8% des enseignants pensent que les élèves ont les notes qu’ils méritent à l’école. La majorité estime que tous les élèves n’ont pas accès aux mêmes chances de réussir.
Nous avons une conscience relativement poussée du rôle de l’école dans la reproduction des inégalités sociales. C’est d’ailleurs ce que montre l’enquête menée par Synlab : les enseignants français croient assez peu en la méritocratie scolaire et ils ont raison puisque la méritocratie est loin d’être le seul facteur qui détermine la réussite scolaire. Pourtant, paradoxalement, la France est l’un des pays où l’origine sociale des élèves détermine le plus fortement leur réussite scolaire.
Céline Darnon
Chercheuse en psychologie sociale, spécialiste de l’impact des croyances à l’école sur la reproduction des inégalités
Selon les enseignants interrogés, la réussite et l’échec scolaire peuvent être expliqués à même hauteur de 30% par le travail personnel et les capacités de l’élève. Le travail des enseignants et l’accompagnement des familles apparaissent au second plan, à hauteur de 20% environ.
Plus les enseignants croient en la méritocratie, plus ils valorisent un climat de performance en classe, engendrant un esprit de compétition et de comparaison entre les élèves. À l’inverse, moins les enseignants y croient, plus ils adoptent des pratiques pédagogiques de coopération et d’entraide, davantage favorables à l’évolution de tous les élèves.
Près de 90% des enseignants sont intéressés par les pratiques pédagogiques permettant de lutter contre les inégalités sociales entre les élèves et expriment leur besoin d’être formés à celles-ci. Parmi eux, une proportion significative soulignent l’importance des compétences psychosociales dans la réussite des élèves.
Il existe de nombreuses pratiques pédagogiques efficaces pour réduire les inégalités scolaires. Toutefois, leur efficacité est variable en fonction du contexte dans lequel elles sont appliquées. Les plus connues sont :
• Le droit à l’erreur : 3 enseignants sur 4 expliquent à leurs élèves que l’erreur fait partie du processus d’apprentissage et les mettent en pratique dans leurs enseignements.
• L’explication du sens des apprentissages et de leurs objectifs : plus de 6 enseignants sur 10 explicitent le sens, l’utilité des apprentissages scolaires et les objectifs d’une séquence aux élèves avant de démarrer les enseignements. Ainsi, les apprentissages sont plus concrets et donc plus assimilés par les élèves.
• La coopération entre élèves : plus de 6 enseignants sur 10 font coopérer leurs élèves entre eux de façon à ce que chaque élève progresse dans son apprentissage. Selon les situations, cette pratique peut être à double tranchant.
Certaines pratiques ou situations amènent les élèves les moins familiarisés avec les apprentissages, c’est-à-dire plutôt les élèves de milieux populaires, à se sentir menacés, ce qui a des conséquences négatives sur leur apprentissage. Quand l’élève vit quotidiennement dans un climat de compétition et de comparaison, il risque d’intégrer l’idée que ses difficultés scolaires sont le résultat d’un déficit d’intelligence. Cependant, si l’élève est convaincu que l’écart entre lui et “les bons élèves” est surmontable et qu’il en a les capacités, ce climat de comparaison peut-être bénéfique. Il faut donc être très précautionneux pour ne pas étiqueter et stigmatiser l’élève.
Sébastien Goudeau
Chercheur en psychologie sociale, spécialiste de la reproduction des inégalités dans le systèmes scolaire
Pendant les vacances scolaires, tous les enfants n’ont pas accès à des activités de même qualité, à la différence de celles proposées pendant les temps scolaires. Selon les estimations avancées par les experts du secteur, ce sont trois millions d’enfants qui ne partent pas en vacances pendant cette période.
Notre association, Ateliers Amasco, œuvre en faveur de l’égalité des chances pendant les vacances scolaires. Notre mission ? Favoriser l’apprentissage de tous les enfants grâce à une pédagogie active, basée sur le jeu et développer les compétences psychosociales des enfants (gestion des émotions, esprit critique, créativité).
Pour en savoir plus sur notre pédagogie, cliquez-ici : https://www.amasco.fr/confiance-en-soi/education-positive-et-competences-psychosociales-en-faveur-de-lepanouissement-et-de-la-reussite-des-enfants/
Sources :
https://syn-lab.fr/2021/08/23/grande-enquete-pratiques-pedagogiques-et-inegalites/
https://theworldnews.net/fr-news/les-vacances-scolaires-aggravent-les-inegalites-entre-eleves
Les feuilles tombent, les nuages s’installent et les jours raccourcissent… Ça y est, l’automne est enfin arrivé !
Bien que cela soit parfois déprimant, l’automne est une saison merveilleuse, où la nature se transforme et les couleurs évoluent chaque jour. L’occasion rêvée pour les enfants d’observer ces changements et de s’intéresser à la flore qui les entourent.
Pour fêter l’arrivée de cette nouvelle saison, Amasco vous propose une activité phare des ateliers, à reproduire à la maison : la botanique !
Par la conception d’un herbier personnalisé, les enfants pourront en apprendre un peu plus sur les plantes qui composent leur écosystème (nom, famille, caractéristiques, origine).
Pour réaliser un herbier maison, c’est très simple. Vous aurez besoin :
Pl@nNet est une plateforme de sciences participatives sur la biodiversité végétale, créée en 2009.
Pour les grands, comme pour les petits, elle constitue une magnifique aventure scientifique, humaine, pédagogique et technologique. Celle-ci permet à chacun de découvrir et explorer le monde végétal en toute simplicité.
Grâce à un système de reconnaissance d’image, Pl@ntNet identifie les plantes prises en photos. Ainsi, il est très facile de connaître le nom de la plante qui se trouve dans votre jardin, comme celle que vous avez croisée sur le chemin de l’école, puis d’effectuer vos propres recherches sur internet.
Aujourd’hui, l’application répertorie plus de 27 000 espèces de plantes partout dans le monde.
Un herbier est une collection de plantes, ou de fragments de plantes, séchées et aplaties, conservées entre des feuillets soigneusement classés. Souvent, les herbiers sont utilisés pour les études botaniques.
Cette semaine, Amasco vous propose un tuto rapide et facile, en 5 étapes, pour réaliser votre propre herbier et devenir un expert des végétaux.
Au-delà de son aspect ludique, construire un herbier à une forte valeur éducative pour les enfants. Cette activité développe leur curiosité, leur esprit critique, ainsi que leur créativité. Elle suscite également leur intérêt pour les sciences, grâce à une utilisation positive des nouvelles technologies.
Découvrez ensemble notre activité chimie, à reproduire à la maison : https://www.amasco.fr/actualites-amasco/les-trophees-des-sciences-pour-developper-la-curiosite-des-enfants/
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À très bientôt,
L’équipe Amasco
En France, environ 700 000 personnes sont atteintes d’un Trouble du Spectre Autistique. Chaque année, environ 8 000 enfants avec autisme naissent, ce qui représente 1 personne sur 100¹.
L’autisme est un trouble du développement neurologique qui apparaît dès le plus jeune âge.
D’un individu à l’autre, les caractéristiques d’une personne avec autisme peuvent être très différentes. On parle alors de Troubles du Spectre Autistique (TSA), avec des degrés différents selon le spectre identifié.
La dyade autistique se caractérise par la manifestation de plusieurs symptômes. Les plus courants sont les difficultés à nourrir des interactions sociales et à communiquer, l’obsession de mouvements répétitifs, ainsi que l’intolérance à l’imprévu.
Voici un schéma qui explique le développement des compétences verbales chez un enfant neurotypique et un enfant avec autisme :
Les personnes avec autisme (TSA) présentent généralement des troubles d’hypo ou d’hyper-réactivité sensorielle. En effet, elles peuvent être stimulées par les 5 sens, ce qui varie selon leur humeur du jour, comme ne pas être réceptives du tout.
Celles-ci dévoilent également des comorbidités, c’est-à-dire d’autres troubles liés au développement de leur cerveau, tels que l’épilepsie, ou encore les troubles du sommeil.
La prise en charge de l’autisme par des professionnels de santé est essentielle. L’accompagnement des personnes avec autisme doit être global et pluridisciplinaire. Ainsi, les professionnels de santé doivent travailler conjointement les uns avec les autres.
Les deux acteurs principaux sont l’orthophoniste et le psychomotricien.
Ulrike Helmig, orthophoniste au CMPE des Yvelines, accompagne des enfants TSA. Elle nous partage son expertise :
Pour commencer à travailler avec un enfant avec autisme, il faut en premier lieu lui apprendre les compétences socles, c’est-à-dire les pré-requis de la communication : le regard, l’attention auditive, le pointage, l’imitation et bien d’autres.
Les supports visuels sont primordiaux pour favoriser la compréhension chez un enfant TSA. Ils permettent de retranscrire un message clair et précis, ce qui impose un cadre à l’enfant. Par exemple, Ulrike travaille avec des chronomètres qui sont visuellement plus parlants pour ces patients.
Parfois, les troubles sont tellement importants qu’ils engendrent des troubles du comportement. Ces supports visuels permettent de comprendre plus facilement ce qu’il faut faire, afin d’évoluer dans un cadre.
Le but de ces supports est de structurer l’espace et le temps, afin de favoriser l’autonomie par le biais de plannings visuels. Ainsi, ils permettent d’identifier les moments importants de la journée par des images.
Les enfants avec autisme ont tendance à ne vouloir manger que ce qu’ils connaissent et parfois même, jusqu’à ne vouloir manger que la marque précise de l’aliment en question.
Pour remédier à cela, Ulrike pratique également des “ateliers fourchettes”, dès le plus jeune âge avec ces patients. Le but de ces ateliers est de familiariser les enfants aux objets de la cuisine et aux textures des aliments.
Afin de favoriser l’inclusion des enfants TSA, Amasco a mis en place un Projet d’Accueil Amasco (PAA), permettant de préparer l’accueil des enfants à besoins spécifiques en amont des ateliers.
Ce protocole débute par un échange avec les familles, ayant pour but d’identifier les différents axes d’accompagnement à mettre en place (stimulation intellectuelle, motricité fine, compétences langagières, capacité d’attention). Ensuite, nos équipes de coordination nomment un référent pédagogique et identifient les potentielles ressources, afin d’appréhender au mieux les besoins de l’enfant.
À l’issue des ateliers, en complément du bilan pédagogique, un échange est effectué avec les familles, accompagné d’une évaluation des objectifs identifiés en amont des ateliers.
Grâce à ce PAA, nos équipes pédagogiques orientent les activités proposées à destination des enfants à besoins particuliers.
¹Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale
https://www.parcoursdenfant.com/aide-que-peut-apporter-un-orthophoniste-aux-enfants-autistes/
https://www.autismeinfoservice.fr/accompagner/connaitre-therapies/intervention-communication
https://www.fno.fr/wp-content/uploads/2018/09/249_77-autisme.pdf
Joie, curiosité, excitation mais également peur, stress ou tristesse, la rentrée des classes est souvent source de multiples émotions chez les enfants. Mais qu’est-ce que les émotions ? Et quels rôles ont-elles à jouer ?
Les émotions sont complexes, soudaines et momentanées. En latin, le terme émotion provient de emovere, qui signifie “mettre en mouvement”. La peur, la joie, le dégoût, la tristesse, la colère et la surprise sont considérés comme les six émotions primaires, pouvant se décliner selon le contexte social et relationnel (honte, amour, empathie).
Chez les enfants, les émotions sont systématiquement associées à une modification de leur état physiologique (rougissement, sudation). Les émotions des enfants sont perceptibles, puisqu’elles ne se différencient pas de leur état affectif. Selon Heuyer, celles-ci se trouvent au carrefour du biologique et du physiologique.
Les émotions, positives comme négatives, sont normales, et même indispensables à la vie des enfants. Elles jouent un rôle important dans leurs choix, mais également dans leurs apprentissages, puisqu’elles leur donnent la motivation et l’envie de se dépasser. Les émotions ont également un impact sur la mémoire, plus les émotions sont fortes, plus les souvenirs sont ancrés. Toutefois, en dysharmonie, celles-ci peuvent être une cause de souffrance, c’est pourquoi il est essentiel d’apprendre aux enfants, dès le plus jeune âge, à les apprivoiser.
Aux Ateliers Amasco, nous portons une attention particulière aux émotions des enfants. Importantes pour leur bien-être, leur développement et leurs apprentissages, nous proposons des activités pour apprendre aux enfants à les identifier, à les exprimer et à les apprivoiser. Par le théâtre, par exemple, les enfants s’entraînent à gérer leur stress, leur anxiété, tout en développant leur empathie. Par le yoga et la méditation, ils sont amenés à les accueillir et à les canaliser. Ainsi, les émotions ne sont plus un frein, mais une véritable arme pour le quotidien.
Aujourd’hui, Amasco vous propose une petite sélection d’outils pour apprendre aux enfants à découvrir et comprendre leurs émotions.
Vice et versa est un film d’animation, réalisé par Pete Docter et Ronaldo Del Carmen. Il raconte l’histoire de Riley, une petite fille vivant dans le Minnesota. L’histoire se déroule dans son cerveau, où nous faisons la rencontre de ses cinq émotions de base : Joie, Colère, Tristesse, Peur et Dégoût. De péripéties en péripéties, nous découvrons le rôle des émotions dans les choix de Riley, ses réactions mais également dans la perception de ses souvenirs.
La botanique du cœur est un podcast, à destination des enfants, dès 4 ans. Basé sur la psychologie positive, ce podcast accompagne les enfants avec bienveillance, dans la découverte de leurs émotions et leur apprend à vivre en harmonie avec celles-ci. Avec la botanique du cœur, les enfants apprennent à devenir leur propre jardinier du cœur.
Mes émotions… ces visiteuses inattendues est un livre de Marie Vaillant et Jean-François Rousseau. Au fil de l’histoire, les narrateurs partagent leurs émotions et offrent un éventail d’outils pour accueillir “ces visiteuses inattendues” : pleine conscience, dessin, verbalisation, etc..
La météo des émotions est une activité ludique pour apprendre aux enfants à écouter ce qui se passe à l’intérieur d’eux, à identifier leurs émotions, dans l’objectif de mieux les apprivoiser. Grâce à cet outil, les enfants se découvrent, ce qui évite les réactions automatiques négatives.
Avez-vous lu nos précédents articles :
Rentrée scolaire, vers un renforcement des savoirs fondamentaux
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L’équipe Amasco